L’événement sport de mon week-end : Paris-Roubaix

Alors que la période des « classiques » touche à sa fin avec une splendide victoire d’Alejandro Valverde à Liège-Bastogne-Liège, je vais revenir sur une autre grande course cycliste : il y a quelques jours, un week-end passé dans le nord m’a donné l’occasion d’aller voir Paris-Roubaix.

drapeau-flandresCette grande classique qu’on appelle l' »Enfer du Nord » mérite bien son nom, même si, contre toute attente, il faisait grand soleil. Postés dans un des derniers secteurs pavés, à Gruson, au milieu des drapeaux des Flandres, des camping-cars, et des campements de nos amis belges et hollandais, nous avons pris place en face d’un barbecue fumant, histoire de ramener un souvenir odorant dans le tgv du retour.

Excité comme un gosse qui attend le passage du Tour de France, j’attendais de pied ferme la caravane. Quelques voitures de directeurs sportifs, trois ou quatres annonceurs tout au plus, dont Ben & Jerry’s et Bouygues Telecom. Rien de très impressionnant en fait… La caravane est très courte, on sent que les budgets sont réservés au Tour de France. L’essentiel du sponsoring est fait par la visibilité télé et presse.

Tout près du fameux « carrefour de l’arbre », nous avons voulu vérifier la légende : celui qui sort en tête du carrefour arrivera en vainqueur au vélodrome. Après contrôle vidéo, c’est bien Fabio Cancellara qui passe le premier, mais c’est Tom Boonen qui l’emporte finalement. En tout cas, c’était un duel de géants sur les pavés cette année.

Mais le plus impressionnant se trouvait derrière : le peloton, ou ce qu’il en reste, par petits groupes. Des coureurs abimés, écorchés, sales, avec un regard qui hésitait entre « qu’est-ce que je fais là » et « ça va durer encore longtemps ? ».

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